Le confinement à domicile peut générer un terreau propice aux violences intrafamiliales. Afin de protéger et soutenir au mieux les femmes et les enfants qui en sont victimes, le Gouvernement a, dès le mois de mars, mis en place de nombreux dispositifs qui mobilisent les forces de sécurité intérieure.
Le ministère de l’Intérieur est en première ligne pour protéger les femmes et les enfants victimes de violences.
En cas de danger immédiat, les dispositifs d’alerte ont été adaptés pour permettre aux victimes de violences intrafamiliales confinées et aux témoins de contacter les forces de sécurité intérieure.
- Le 17 doit rester le moyen de contact à utiliser en cas d’urgence. Il permet aux victimes de bénéficier d’une intervention rapide de la police ou de la gendarmerie et que tout soit mis en place pour les protéger.
- Les victimes de violences intrafamiliales ou les témoins peuvent se signaler auprès des forces de sécurité intérieure par des dispositifs adaptés au confinement.
- Le 3919 assure son écoute téléphonique du lundi au vendredi de 9h à 19h et les week-end de 9h à 18h
- La plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes, disponible sur arretonslesviolences.gouv.fr, est accessible 24h/24, 7j/7. Elle permet aux victimes de dialoguer en direct et de manière anonyme avec des policiers et des gendarmes spécialement formés et de pouvoir bénéficier d’assistance et de conseils. En période de confinement et selon les besoins, la plateforme est renforcée.
- Le 114 peut être contacté par les personnes victimes de violences par SMS. À l’origine destiné aux personnes sourdes et malentendantes, le 114 a été étendu, pour la période de confinement, aux victimes de violences intrafamiliales qui seraient confinées, sans possibilité de parler au téléphone.
- Le dispositif « alerte-pharmacies », mis en place dès le 27 mars 2020 avec le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, reste opérationnel. Il permet aux personnes victimes de violences intrafamiliales de donner l’alerte, dans les 22 000 officines de métropole et d’outre-mer, et de saisir les forces de l’ordre si besoin, par l’intermédiaire des pharmaciens.
Les forces de sécurité intérieure adaptent leurs pratiques professionnelles et leurs dispositifs en fonction des besoins locaux.
Le confinement de mars a été marqué par une augmentation des sollicitations directes des forces de sécurité intérieure par les victimes de violences intrafamiliales : explosions des tchats sur la plateforme de signalement, hausse des dossiers traités par le 114, interventions à domicile plus nombreuses…
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